Quelques vidéos...
Les soirées à Icacal
Daniel, le conteur attitré du Grupo Icacal, nous a raconté plusieurs histoires qui ont agrémenté nos soirées de campeurs québécois au Guatemala. En voici un échantillon, Liguori et Télesphore...
Les sorties culturelles
Les fins de semaine le Grupo Icacal est en congé de chantiers. On peut se refaire des forces en profitant tout simplement de la vue du lac Izabal et du plaisir de s’y baigner. Ou s’organiser des sorties touristiques pour explorer la région, les sites à découvrir sont nombreux, que ce soit la cascade d’eau chaude de la Finca El Paraíso, Livingston la ville des garifunas, les sites archéologiques maya de Quirigua et Tikal ou la réserve écologique du Rio Oscuro à la tête du lac Izabal.
Quirigua
Le site archéologiques de Quirigua est reconnu comme celui qui recèle les plus belles stèles et les zoomorphes les plus complexes et bien conservés du monde maya. Il abrite aussi un jeu de balle de belle dimension et un secteur de fouille qui laisse entrevoir les secteurs encore enfouis. Cette excursion permet également de traverser une partie de la plus grande bananeraie du pays qui s’étend dans la vallée du fleuve Motagua entre Morales et los Amates. Les 30 hectares du petit site archéologique y sont enchassés et un des accès à la bananeraie est adjacent au site. Cette bananeraie est le principal employeur de la région et les dommages entrainés par les pluies diluviennes de l’automne dernier ont mis au chômage beaucoup de travailleurs de la région, dont ceux du village de La Pimienta ou se situe notre plus gros chantier.
Livingston
Livingston est avec Puertos Barrios, Los Amates, Morales et El Estor, l'une de cinq principales municipalités du département d’Izabal. Accessible seulement par voie navigable, sa visite à partir d'Icacal permet de faire une superbe ballade en lancha sur le lac Izabal, le rio Dulce, le Golfete et la baie d’Amatique dans la mer des Caraïbes. On traverse des mangroves et des zones de falaises rocheuses et on y croisent des pirogues qui sont le moyen de transport des mayas quichés qui peuplent la région. Le trajet comportent différents arrêts pour observer la faune des mangroves, visiter une source d’eau chaude un centre de formation et d’artisanat maya.
La ville de Livingston est habitée majoritairement par les garifunas. Ce peuple vient des îles caraïbes et ces gens seraient les seuls noirs du continent américain qui n'aient jamais connu l'esclavage.
Cliquer sur l'image suivante pour voir un petit montage vidéo réalisé en 2009 lors d'une visite culturelle de Casira à Livingston
Rio Oscuro
Le Rio Oscuro est l’une des trois grandes rivières avec le rio Polochic et le rio Zarquito, qui alimentent le lac Izabal. Il fait partie de la réserve naturelle Bocas del Polochic qui est gérée par un groupe de défense de l'environnement. On y accède en bateau par El Estor, la seule ville importante située sur la rive nord du lac Izabal.
Ce groupe environnemental se finance notamment en offrant différentes excursions guidées permettant d’apprécier la grande biodiversité et les habitats sauvages de ce lieu exceptionnel menacé par les activités d’exploitation minière qui se déroulent dans ce bassin versant.
Malheureusement la journée dont nous disposions pour faire l’excursion a été pluvieuse et nous n’avons pas vu grand-chose…hormis la beauté sauvage du site.
Par contre, notre guide nous a amené voir les installations minières désaffectées de la filiale de la compagnie canadienne Hudbay Minerals (CGN). Cette compagnie fait l’objet d’une poursuite suite à l’assasinat d’un leader communautaire, Adolfo Ich, par un gardien de sécurité lors d’une manifestation paysanne contre les activités d’exploitation minière irrespectueuses des communautés mayas qui y vivent. Un article détaillé et bien documenté de Hugo Morin décrit les faits entourant cette cause à l’adresse suivante : http://espritvagabond.blogspot.com/2010/02/guatemala-la-violence-et-le-canada-3.html . Notre guide nous a simplement dit que ce n’était pas les canadiens qui étaient méchants, mais les gérants guatémaltèques de la mine…
Amuser les enfants du village d'Icacal
Jouer avec les enfants fait partie du quotidien des bénévoles. Les enfants d'Icacal, comme ceux de l'ensemble du Guatemala, sont en vacances scolaire de novembre à la mi- janvier. Dès que les bénévoles sont partis vers les chantiers, ils viennent saluer ceux qui restent à la casa et nous demandent de jouer avec eux. Si on ne leur disait pas de retourner voir leur mère pour dîner ou souper, ils passeraient leur journée entière avec nous... Ils sont très affectueux et polis, toujours contents de jaser ou simplement de nous observer. Rien ne leur échappe... 
Au retour des chantier vers 16h00, c'est la visite de fin de journée... Alors que je travaillais au blogue à notre "table multimédia" du rancho, les enfants m'ont demandé de leur montrer mes photos et vidéos. J'avais sur mon disque dur une version espagnol du film Avatar que je leur ai proposé de regarder... À raison de six séances quotidiennes d'une trentaine de minutes présentées à "la puesta del sol", la "pellicula" a été un franc succès!
Conception d'un nouveau système pour épurer notre eau
L'eau pour la préparation des aliments et du café provient du lac Izabal. Nous devons traiter chaque soir avec des pastilles la quantité requise pour le lendemain. Henri nous a développé un système qui facilite l'opération...
Arrivée du dernier groupe de participants le 4 janvier 2011
La valse des arrivées-départs se poursuit
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| Toujours émouvants ces moments. Même les enfants participents aux adieux |
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| Un départ pour mieux préparer le retour |
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| bon retour, Pauline et Nathalie! |
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| 2 jours plus tard, Stella et Daniel débarquent avec leurs quatre valises |
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| Bienvenue! Stella, secondée brillamment par Daniel, sera notre chef cuisinière pour la deuxième partie du projet... ******************************************************** |
Byron, notre "albanil", qui , lui voudrait bien prendre l'avion pour le Canada. Nous lui souhaitons et travaillerons bientôt pour qu'il puisse venir travailler durant la saison des récoltes sur une ferme de l'île d'Orléans |
On investit pour l'avenir!
La clique du Plateau revendique son droit aux poules, tous nos voisins d'Icacal ont leurs coqs, pourquoi pas nous?
La semaine dernière nous achetions 6 poulets et Zoila est notre préposée à leur bonheur. Pour l'instant la basse-cour se porte bien sauf pour un jeune coq qui a sauté la clôture. Comme les autres mâles, il reviendra bien un de ces jours. On espère que nos nouvelles acquisitions ne se limiteront pas qu'à la moulée et qu'elles feront le ménage parmi tous les insectes qui nous entourent.
La préparation des fiestas
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| Faut déballer les 600 pains qui accompagneront... |
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| ...les saucisses déballées la veille. |
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| Installation d'un abri anti-soleil qui servira de parapluie pour aujourd'hui. |
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| L'estrade rapidement aménagé avec du bois du chantier |
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| Les pinatas au repos avant leur dernier combat. |
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| 350 petits sacs pleins de surprises |
Un autre départ
Dimanche dernier, André prenait l'autobus pour un retour au Québec que nous lui souhaitons pas trop froid. Merci pour ta belle contribution à la vie communautaire et pour ton ardeur au travail sur les chantiers. Nous poursuivrons dans la même voie mais pas sûr que nous mettrons toujours autant d'énergie sur le rouleau. Longue vie à ton IPad!
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| André diffusant consciencieusement son savoir à Louis et Serge en matière de lavage de pinceaux et de rouleaux. Un deux pour un... |
Dimanche, Jean-Yves nous quittait, aussitôt remplacé par Louis et Serge. Bienvenue aux nouveaux arrivants et merci à Jean-Yves pour toutes tes réalisations dans un si court laps de temps.
On dort très bien sur les bords du lac Izabal
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| Le Rancho |
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On dort très bien à Icacal et dans un confort relatif diraient certains. Nous avons deux bâtiments, un sur la grève, le "Ramada" et l'autre sur pilotis, le "Rancho". Le premier peut accommoder 8 bénévoles convaincus sur deux étages. Le Rancho, quant à lui , peut en accueillir 5 dans des lits assez corrects. À date, aucune plainte n'a été enregistrée sauf en ce qui concerne les coqs, les chiens, le bruit des vagues et la brillance de la lune.
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| Rez-de-chaussée du Ramada qui abrite aussi l'atelier |
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| Autres chambres à l'étage du Ramada |
Faire la cuisine
Notre cuisine, très fonctionnelle mais quelque peu restreinte, où plus de 2500 repas seront préparés jusqu'à la fin janvier. Cuisinière et frigo à gaz, eau courante (tirée du lac Izabal), espace que l'on partage souvent avec plein d'invités (insectes de toutes sortes), lieu de confidences ou d'exubérances (faut bien laver la vaisselle!). En somme, organe essentiel au projet dirigé par nos excellentes chefs Paulina et Stella qui réussissent à nous concocter des repas extraordinaires à des coûts défiant toute compétition parce qu'elles utilisent brillamment les produits locaux. Merci Pauline et Stella!
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| Notre cuisinière Pauline à l'oeuvre |
Et on a même un endroit pour arranger les poissons dans l'éventualité où certains participants se découvrent des talents. Pour l'instant, ça sert plus au lavage du linge et on achète nos poissons frais des voisins qui ont de meilleurs résultats que nous comme pêcheurs.
Les lunchs au chantier
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| Au chantier de La Pimienta, on partageait nos lunchs avec les bénévoles guatémaltèques qui ont participer activement au blitz des dernières semaines |
Faire l'entretien mécanique (ou, manque d'entretien?)
(plus de détails dans le message du 10 novembre)
Faire l'épicerie
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| À Buenos Aires sur le chemin des chantiers... |
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| Ou à Rio Dulce en lancha... |
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| Le sourire de Pauline à l'achat de ces poireaux aura un effet direct sur le bonheur alimentaire du groupe. La crème de poireaux locale était excellente! |
Les participants en septembre 2010
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| Seule Lisiane n'apparaît pas sur la photo |
